Mon secret pour des vidéos de sport stables en mouvement
Mon secret le stabilisateur vidéo type steadicam
Dans l'article précédent, je vous ai présenté la grande histoire de la stabilisation vidéo dans le monde de l'audiovisuel, du cinéma et des vidéastes. On a passé en revue toutes les grands types de stabilisation et de stabilisateurs.
Comme vous l'avez vu si vous avez lu cet article, je suis un grand fan des stabilisateurs "à l'ancienne". Les stabilisateurs mécaniques de type steadicams. Aujourd'hui dans cet article je vous propose mes meilleurs trucs et astuces pour maîtriser les stabilisateurs mécaniques ce qui vous permettra d'ajouter de superbes plans en mouvements à vos vidéos de sport.
Moi en pleine action en filmant la danse du Lion lors d’une compétition de Kung Fu.
Savoir régler un stabilisateur vidéo type mécanique (steadicam, glidecam...) est basé sur la physique et la notion de centre de gravité et d'inertie. Un steadicam est une sorte de double pendule disposant de deux masses à ses extrémités. C'est tout un jeu de bras de levier pour positionner le centre de gravité du système de telle façon à ce que la caméra ait un mouvement fluide (tout en conservant la ligne d'horizon horizontale).
Comme c'est de la physique pure, les réglages sont plutôt instinctifs. Mais il y a quand même quelques spécificités et quelques conseils qui vous aideront grandement à stabiliser vos plans.
L'équilibrage d'un steadicam/glidecam est une manœuvre relativement simple mais elle demande beaucoup d'entraînement pour régler le système précisément (et surtout rapidement). En effet, contrairement aux gimbals à assistance électronique, la fluidité de vos mouvements de caméra dépendront uniquement de votre capacité à équilibrer le système et à manœuvrer le steadicam. Ici il n'y aura pas d'assistance et d'algorithmes pour gommer vos défauts et sauver les meubles, mais c'est aussi ce qui fait l'utilisation des stabilisateurs aussi agréables. Le plan est vraiment notre plan. Le steadicam est l'extension directe de notre bras.
Au début, il vous faudra du temps pour bien stabiliser votre steadicam/glidecam et l'utiliser, mais avec le temps vous serez capables de le faire en moins de 2 minutes chrono clé en main. Je vous propose ici mes meilleures conseils en tant que vidéaste de sport.
Pourquoi filmer au steadicam glidecam quand il existe des stabilisateurs nouvelle génération tels que les gimbals
Certains me demanderont probablement pourquoi se faire chier à apprendre à utiliser un stabilisateur mécanique alors qu'aujourd'hui les stabilisateurs électroniques de type Gimbals font quasi tout le boulot automatiquement et sont très abordables. J'en ai déjà parlé dans un article précédent (Tout savoir sur la stabilisation vidéo pour les vidéastes de sport) et j'aurais l'occasion d'en reparler mais voici pour résumer une liste non exhaustive de mes arguments/raisons :
La robustesse du système : un steadicam mécanique est quasi incassable. Le stabilisateur peut être malmener, il peut tomber, se prendre un mur et il sera toujours debout et apte à stabiliser contrairement à un gimbal qui est très (très) fragile. Et autant dire que pour nous les vidéastes de sports, le matériel est parfois mis à rude épreuve. Grâce au steadicam, je n'ai pas la crainte que mon stabilisateur ne fonctionne plus durant un tournage.
"L'indépendance énergétique" ou plus simplement : il n'y a pas de batterie. Et comme je dis toujours «Pas de batterie, pas de problème». Et c'est vrai. En tant que vidéaste de sport, on a déjà tellement de batteries à devoir gérer que moins on s'en rajoute mieux on se porte. C'est du poids en moins dans le sac à dos et du stress en moins. Un souci de moins à penser, et j'ai la certitude de pouvoir stabiliser mes plans quoi qu'il arrive (et sans limite de temps si un tournage déborde !)
Intemporel : mon Glidecam est fonctionnel en 2025, il le sera aussi en 2035. Et ça c'est cool car le steadicam c'est comme le vélo. Une fois qu'on a appris à s'en servir, ça ne s'oublie pas. Un allié fiable sur qui compter sur le long terme.
L'ergonomie : mon glidecam, je peux le démonter à la moindre pièce détachée et le ranger dans une petite valise pour le transport si besoin.
Le prix : grâce à l'avènement des gimbals (99% des gens utilisent des gimbals aujourd'hui), le prix des glidecam d'entrée de gamme ont diminué par deux par rapport aux années 2010. Et le marché de l'occasion est encore plus intéressant. Comme ce n'est plus la mode, tout le monde s'en débarrasse et que ça n'intéresse plus grand monde vous pouvez vraiment faire des coups de fusils et de belles négociations. L'offre et la demande.
La polyvalence et la capacité. Même s'il y a une limite de poids pour chaque modèle (12kg pour le miens), c'est la capacité à stabiliser aussi bien un appareil photo hybride type Sony A7III qu'une énorme caméra cinéma SONY FX6 riggée avec une top handle, un dual screen et une matebox. Impossible de faire ça sur un gimbal DJI jusqu'à très récemment. Et encore, même si sur le papier le DJI RS4 Pro est aujourd'hui capable de prendre la charge de la Sony FX6, vous allez être limité sur l'empâtement en hauteur (et vous serez donc obligé de changer de setup entre chaque plans voir démonter votre caméra). Moi ma grosse caméra se monte instantanément sur mon trépied, mon slider, mon rig épaule et enfin mon steadicam sans concession. (Ca mériterait un article et un tuto à l'occasion pour vous montrer la productivité de ce setup)
La fluidité et le naturel des mouvements. Il y a une fluidité et un look cinéma qu'on ne retrouve pas au gimbal qui , quelque soit le modèle, à ce côté robotique bien à lui (même si c'est moins pire ces dernières années et que les fabricants ont bien progressé)
La stabilisation sur l'axe vertical. Au gimbal, les mouvements des pas sont vraiment amplifiés et c'est criant à l'image. Le gimbal n'a pas vraiment se soucis car notre bras fait office d'amortissement sur l'axe Z. On peut filmer en pleine course en plein sprint sans avoir de sursaut inesthétique à l'image. Le gimbal amortie dans 3 directions en rotation, le steadicam amortie les rotations et les translations.
La réactivité et la précision. Comme je l'ai dit, le glidecam est l'extension directe de votre bras. Si vous tournez la caméra, la caméra se tourne. Il n'y a pas de latence propre aux gimbals. Avec un gimbals, vous devez intuité le mouvement et attendre (prier) que l'algorithme emmène la caméra là où vous le souhaitez. Pas d'approximation au glidecam. Vous êtes ultra réactif.
Et enfin le style. C'est quand même super stylé de manoeuvrer un steadicam, on a l'impression d'être sur un plateau de cinéma et ça j'adore. Quand j'étais gosse je rêvais d'être steadycameur. C'est chose faite quand je filme au glidecam. Il y à ce côté hyper ludique que j'adore.
Bref c'est pour toutes ces raisons et bien d'autres que j'adore utiliser les stabilisateurs mécaniques à l'ancienne steadicams et autres glidecams. Il y a bien évidemment des cas où les gimbals électroniques sont plus intéressants et performants que le steadicams mécaniques. Mais de mon expérience le glidecam surpasse largement les gimbals en sport pour toutes les raisons ci-dessus. Personnellement je ne pourrai pas faire de vidéos de sport sans mon glidecam. Je l'emmène sur 95% de mes tournages vidéos de sport.
Mon setup caméra de sport peut-être assez encombrant. J’ai besoin de pouvoir switcher d’un setup à l’autre (trépied, caméra épaule, stabilisateur) sans modifier l’ensemble.
Si le sujet vous intéresse et que vous voulez voir quelques comparos en vidéo, je vous conseille l'excellente vidéo de Parker Welbeck de FullTimeFilmaker. Cette vidéo était la référence à ce sujet il y a quelques années. Je trouve qu'elle n'a pas vieilli.
Ceux qui découvrent les stabilisateurs, réfléchissez bien à quel type de stabilisateur vous choisissez. Je vante beaucoup les steadicams et glidecams mais gardez en tête que la courbe d'apprentissage est beaucoup plus longue que si vous faites l'acquisition d'un gimbal. C'est des mois d'apprentissages pour obtenir des plans fluides. Ce n'est pas aussi magique que le gimbal. Le gimbal c'est la simplicité (je dirais même la facilité) mais si vous voulez avoir des bons résultats rapidement sans trop vous cassez la tête ca reste pour vous la meilleure solution.
Ceci dit, je pense que ça peut vraiment valoir le coup d'acquérir et apprendre à utiliser un steadicam à l'ancienne pour la simple et bonne raison que si un jour vous avez un gimbal qui vous lache en plein tournage... Vous avez une solution de secours dans le coffre de la voiture. Vous pouvez sauver les meubles et aller au bout du tournage car le steadicam, si vous avez appris à l'utiliser, il ne vous lâchera pas.
Conseils de base
Si vous avez vous aussi envie d'apprendre à stabiliser vos vidéos avec un Steadicam Glidecam, voici mes meilleurs conseils à connaitre en tant que vidéaste de sport avant d’apprendre l’art du steadicam. Des conseils que vous ne retrouverez peut-être pas ailleurs mais qui me semblent très important et qui sont issues de mes dizaines et dizaines et tournages vidéos de sport.
Utiliser un pied lumière pour stabiliser votre steadicam. C'est bien plus rapide et efficace que le faire à la main. Votre stabilisateur sera bien mieux équilibrés de cette façon et cela évite de vous fatiguer le corps et le bras avant même d'avoir commencé à filmer. Seul défaut, ça demande d'emmener un pied en tournage. Mais bon vous le mettez dans un coin et on en parle plus.
Limiter la distance entre la caméra et le roulement. Plus elle est faible, moins on aura la sensation de roulis (tangage). Par contre cela peut gêner si vous comptez faire des Tilts importants (mouvement panoramique vers le haut et bas).
Avant d'équilibrer la caméra sur le glidecam, essayez d’équilibrer le centre de gravité de la caméra au centre de votre plaque rapide. Pour cela j'utilise toujours un style que je place sous la plaque rapide attachée à la caméra, et je regarde grâce à la bascule, si l'équilibre se fait bien quand le stylo est au centre de la plaque. Sinon j'ajuste la position de la caméra par rapport à la plaque.
Selon le niveau de contrôle que vous voulez, vous pouvez soit optez pour beaucoup de contrepoids et un petit bras de levier, soit un long bras et moins de poids. Si vous avez prévu un tournage où vous allez devoir courir vite pour suivre des athlètes par exemple, je vous conseille d'utiliser plus de contrepoids et un petit bras de levier afin d'éviter que vos genoux vienne taper dans le base du steadicam.
Certains steadycams sont plus rapides à régler que les autres. Si vous voulez être rapide sur le lieu de tournage essayez de choisir un modèle dont la plaque sous la caméra se règle en deux vis max (un d'avant en arrière, un de gauche à droite) avec un système de dégagement rapide. Si vous avez les moyens, je vous recommande le Glidecam Devin Graham signature, ou le Flycam Redking (sa copie low cost).
Il existe des bras attachés à des supports et vestes mais qui sont très chers et encombrant (plusieurs milliers d'euros). Si vous voulez faire des tournages en mode run & gun et ne pas emmener trop de matériel avec vous, il faudra supporter le poids de système caméra + stabilisateur avec votre propre bras et votre propre force. Cela peut vite faire un poids non négligeable et demande beaucoup de force. Mon système à moi est dans les 10 kilos. Ca ne parait rien comme ça, mais porter un poids mobiles de 10 kg à bout de bras pendant 1 à 2 minutes non stop en courant n'est pas donné à tout le monde. Aussi si vous optez pour cette solution, il vous faudra faire pas mal de sport et de renforcement musculaire pour manœuvrer un tel système. Et oui les gars, la vidéo de sport c'est pour les vrais bonhommes. 😎
Filmer grand angle pour plus de stabilité. C'est la propriété des objectifs ultra grand angle. Plus votre focale est courte, plus la sensation de stabilité sera importante et les petits défauts gommés. Mais normalement, si vous savez bien équilibrer un steadicam, vous devriez pouvoir l'utiliser même à 135mm. C'est ce que nous allons voir maintenant
Apprendre l’art de tapoter pour guider. Quand votre main droite supporte le poids à elle seule, c’est votre main gauche (ou inversement) qui viendra corriger en temps réel la position et instaurer les mouvements de rotation de caméra PAN et TILT. Cette main c’est la finesse. Tout réside dans la main gauche pour venir caresser et tapoter le manche afin de garantir des mouvements contrôlés et fluides. Pour cela il ne faut pas tenir le manche mais le tapoter continuellement et délicatement pour ajuster la position en temps réel. Cela peut prendre des mois d’apprentissage. Même si votre équilibrage est parfait (on le verra plus bas), la fluidité ne sera pas assurée tant que votre main gauche aura acquis la dextérité pour tapoter le manche.
Plus vous tapoter prêt du roulement, moins vous ferez de mouvements parasites et plus vos mouvements seront fluides. Par contre, il faudra appliquer plus de force si vous voulez faire un mouvement de caméra plus ample et fluide. Pour cela, la main varie continuellement en hauteur selon le mouvement. Pour du sport très rapides en pleine course, la main est plutôt basse pour être prêt à filmer le moindre changement de direction. Si le mouvement est lent, on préfère tapoter le plus proche du roulement pour limiter les à-coups. C’est en quelque sorte une danse que doit avoir votre main gauche de haut en bas sur l’axe si vous préférez.
Filmer au stabilisateur mécanique sur de longue période peut-être physique. Quand on est vidéaste de sport je suis convaincu qu’il faut être en grande forme physique.
(à compléter)
Equilibrer un steadicam
Etape 1 Equilibrage statique la static balance
Ajouter suffisamment de poids en bas (ou augmenter le bras de levier) pour que la caméra soit naturellement orientée vers le haut et ne se retourne pas. Vous pouvez soit ajouter du poids, soit augmenter le bras de levier du sledge.
Drop test. Il s'agit de mettre le système à l'horizontale et de le relâcher pour vérifier la durée de l'ensemble pour revenir à la verticale. Compter le temps dans voter tête. Dans l'idéale il faut que le drop test soit de 3 à 5 secondes selon le style que vous souhaitez adopter :
3 secondes pour des mouvements rapides
5 secondes pour un côté plus flottant
Faire les bulles : régler la caméra avant/arrière et gauche/droite pour que la caméra soit parfaitement horizontale
Refaire un drop test
Comme une vidéo vaut mieux qu'un long discours, vous trouverez plein de tutos gratuits et visuels sur Youtube. Voici une série de 7 tutos pour devenir un maitre dans l'équilibrage et la maîtrise des steadicams de marque Glidecam :
Etape 2 Equilibrage dynamique La dynamic balance (spin test)
Et voici l'étape magique qui change tout. J'ai mis 10 ans avant de connaitre cette méthode qui me permet de passer encore un cap dans la fluidité et la beauté de mes mouvements de caméra. Je parle de la Dynamic Balance et du Spin test.
Votre rig peut paraître bien stabilisé sur pied à l'arrêt (static test). Tout semble parfaitement aligné, droit, équilibré. Vous commencez à filmer, et là vous avez malgré tout un mouvement chaloupé où le stabilisateur vient à tanguer sur certaines prises et certains mouvements, l'horizon ne reste pas droit...
Il est probable que ce soit due à la *dynamic balance*.
Light stand bracket
> Pour faciliter l'équilibrage dynamique et réaliser le spin test dans de bonnes conditions, il est recommandé d'avoir un pied lumière et une bracket pour régler son stabilisateur

Voici les deux tutos vidéos qui m'ont permis de découvrir et apprendre à équilibrer mon glidecam de manière dynamic (qui vient en complément de l'équilibrage statique):
Pour résumer :
Régler le stabilisateur en *static balance*
Appliquer un très léger et progressif mouvement de rotation verticale de manière à ce que le steadicam tourne sur lui même (le mouvement doit être très léger pour éviter de fausser le test en “poussant" le stab dans une direction ou l'autre. Pour cela appliquez le mouvement de rotation juste en dessous du roulement avec vos 3 doigts le plus proche possible du roulement mécanique.)
On analyse où pointe l'objectif. Si la caméra penche d'un côté, c'est que la balance dynamique n'est pas parfaite et que l'axe de rotation n'est pas exactement au centre du système. Un des côtés est plus lourd que l'autre. Cela entraine donc la caméra à pencher dans un sens en tournant (regardez la vidéo ci-dessus c'est très parlant)
Si c'est le cas, on doit régler le système de deux façon
Ajouter du bras de levier à la base du système ("B before C, Bottom before Camera)
Ajouter le masse/bras de levier "uphill" dans le sens de la montée pour équilibrer le système
On règle "uphill" la base du système en réglant les levier (uphill = du côté où la base pointe vers le haut soit dans le sens de la montée)
Cela entraine logiquement la perte de la static balance. Il faut donc à nouveau régler au niveau de la caméra pour être équilibré en statique.
Refaire un spin test et ré-itérer jusqu'à trouver le réglage parfait.
Cela prend forcément plus de temps que lorsqu'on assure uniquement l'équilibrage en statique mais le résultat est beaucoup plus performant. L'horizon est beaucoup plus droit.
Si vous avez le temps sur le tournage, je recommande vraiment de prendre le temps de faire l'équilibrage dynamique. Cela va beaucoup aider à stabiliser des plans (surtout les plans assez longs) et à garantir un meilleur maintient de l'horizon.
Le meilleur stabilisateur mecanique type steadicam pour les vidéastes de sport
A moins que vous ne soyez une grosse production de films publicitaires, il est peu probable que vous puissiez investir dans un véritable steadicam. Un steadicam d'entrée de gamme de la marque Tiffen coûte entre 10k € et 30k € selon votre setup caméra.
Il existe pleins d'autres alternatives pour les personnes qui travaillent en solo en *one man crew*. Plus abordable et moins contraignant. Bien sûr cela sera au détriment de la qualité de la stabilisation mais les petites marques feront déjà 80% du boulot.
Pour ma part j'en ai testé plusieurs stabilisateur de la marque glidecam :
Glidecam HD2000
Glidecam Devin Graham signature
Le second est plus cher (les prix ont bien baissé en 2025. Il coûte le prix du HD2000 il y a 10 ans si ce n'est moins). Mais il le surpasse dans toutes les catégories : fluidité, capacité et surtout efficacité.
Il ne possède que deux vis (contre 8 sur le hd2000) pour ajuster la caméra et faire des micros ajustements comme lors d'un changement d'objectif par exemple. Il y a une plaque de dégagement directement intégrée de la caméra (là où il fallait la dévisser sur le hd200 où acheter un système de plaque rapide supplémentaire).
La position du roulement est possible en hauteur ce qui permet de régler à la volée très rapidement le temps de drop test pour changer le rendu de la stabilisation. Cela permet aussi et surtout de filmer en "low mode" c'est-à-dire en rase motte. C'est génial dans les vidéos de sports et de ride comme le skate et/ou le BMX. On peut filmer en mouvement à ras du sol ce qui augmente considérablement les sensations de vitesse.
Attention toutefois aux Glidecams Devin Graham Signature fabriqués après 2020. J'ai eu plusieurs problèmes de fiabilité car ils avaient revu à la baisse la qualité des matériaux (et l'épaisseur des tôles) par rapport aux anciens modèles pré 2018. Probablement pour réduire les coûts budgétaires de production (ou alléger le système ?).
Si vous n'avez pas les moyens. Vous pouvez optez pour sa copie chinoise (à l'époque 3 à 4 fois moins chères).
Voici un super comparos entre les deux modèles :
Conclusion
Et voici ici s'achèvent cet article mes meilleurs conseils de vidéaste de sport pour utiliser des stabilisateurs mécaniques. Bon je pense qu'à l'occasion il faudrait que je fasse une vidéo tuto explicative à l'occasion je pense que ca serait plus visuel et plus facile à comprendre pour les vidéastes de sports débutants. Je me note ça à l'occasion.
La stabilisation vidéo est capitale pour réaliser des vidéos de sport dynamiques et les steadicams ont clairement changé ma vie de vidéaste, mon style et ma façon de filmer. Il y a évidemment bien d'autres moyens et outils pour stabiliser vos vidéos. Je vous en parle plus en détails dans mon article sur Tout savoir sur la stabilisation vidéo pour les vidéastes de sport
Un ajustement éclair pour équilibrer mon setup après un changement de focal entre deux plans